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L'ex-Premier ministre polonais, qui a démissionné cette semaine après sept ans au pouvoir, a été nommé fin août président du Conseil européen, qui regroupe les 28 dirigeants de l'UE. Ce libéral, pro-européen convaincu et proche de Berlin, succède à Herman Van Rompuy et formera avec Jean-Claude Juncker le nouveau duo européen.

Leader de la droite conservatrice qui a remporté les élections européennes de mai dernier, l'ancien Premier ministre luxem-bourgeois a été désigné fin juin par les 28 dirigeants de l'UE et élu par le Parlement européen en juillet pour succéder à José Manuel Barroso.

La chef de la diplomatie italienne deviendra en novembre celle de l'Union européenne et succédera à la Britannique Catherine Ashton. Sa nomination fin août n'a pas fait l'unanimité, la socialiste étant critiquée pour son manque d'expérience et ses positions pro-Russes.

Le ministre néerlandais des Affaires étrangères, ancien diplo-mate polyglotte, est promu à ce nouveau poste crée par Jean-Claude Juncker. Bras droit du Luxembourgeois, le social-démo-crate sera en charge de "l'amélioration de la réglemen-tation" et des relations inter-institutionnelles, ce qui semble être un geste à destination de Londres.

Premier ministre finlandais entre 2011 et 2014, ce conservateur avait démissionné après les élections européennes pour pour-suivre sa carrière dans les institu-tions communautaires. Il assurait ainsi l'intérim comme commissaire aux Affaires économiques après le départ de son compatriote, Olli Rehn. Il supervisera l'action de Pierre Moscovici.

La Slovène est l'une des cinq anciens chefs de gouvernement membre de cette Commission. Première ministre pendant un peu plus d'un an, de mars 2013 à mai 2014, elle avait quitté le pouvoir après avoir été désavouée par son parti de centre-gauche. Elle coordonnera l'un des grands chantiers de la nouvelle commission.

Candidate malheureuse au poste de Haute représentante, la commissaire sortante en charge de l'Aide humanitaire sera tout de même avec le Budget une membre influente de cette Commission. Cette proche du parti conservateur européen était arrivée à Bruxelles en 2010 après une longue carrière à la Banque mondiale.

Dès son départ de Bercy en mars 2014, il ambitionnait de devenir le prochain commissaire français. L'ancien ministre des Affaires européennes, de 1997 à 2002, a obtenu le portefeuille qu'il souhaitait. Il sera cependant dépendant du Finlandais Katainen.

Hésitante à accepter la fonction pour des raisons de santé, cette juriste de formation était très convoitée par Jean-Claude Juncker et devient ainsi la première femme commissaire européenne belge. Eurodéputée depuis 1991, ancienne présidente du Parti chrétien démocrate flamand, elle récupère un portefeuille important.

Commissaire sortant à l'Energie, ce chrétien-démocrate change d'attribution. Avant d'être nommé à Bruxelles en 2009 par Angela Merkel, dont il était un rival potentiel au sein du CDU, il avait été ministre-président du Bade-Wurtemberg, en charge de l'Energie au moment où son pays organisait sa sortie du nucléaire et sa transition énergétique.

La nomination d'un Britannique aux Services financiers apparaît comme une concession importante faite au Royaume-Uni de David Cameron, dont les relations avec l'Europe sont orageuses, avec un référendum prévu d'ici 2017 sur son maintien ou non au sein de l'UE. Le leader de la Chambre des Lords de janvier 2013 à juillet 2014, proposé par Londres à la surprise générale, est réputé être un eurosceptique modéré.